Collectivité, office du tourisme, communauté de commune, Sophie Borel et stéphane pellecuer vous attendent le Jeudi 02 Juillet de 11h à 11h45 pour aborder les risques et les enjeux de la non-conformité au RGPD mais aussi les bénéfices que peut apporter la mise en conformité.
Pour + d’informations et vous inscrire : https://zoom.us/webinar/register/WN_YLHEQBTwRdmNEFszrQ988A
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Autre webinar autour du conseil en système d’information et du RGPD
MERCI à nos clients, nos partenaires et notre équipe car grâce à vous tous COVATEAM aujourd’hui c’est :
– 11 collaborateurs
– 2 agences
– + de 200 clients
– 95% de clients satisfaits
– 40% de croissance/an et demain l’aventure sera encore plus belle, rien ne pourra nous arrêter 😷😉
COVATEAM est un cabinet de consulting informatique basé sur Grenoble. Nos consultants experts en SI accompagnent des organisations privées comme publiques en AURA sur des problématiques autour de leur système d’information et aussi sur la protection des données personnelles.
La signature électronique s’impose de plus en plus particulièrement dans une période de confinement où le télétravail est la règle et le côté pratique de la signature électronique prédomine.
La question se pose néanmoins sur la valeur juridique et son utilisation particulièrement pour le domaine public (les marchés publics notamment).
La valeur juridique de la signature électronique est montée petit à petit en puissance et a été reconnu par plusieurs textes nationaux et européens. Notamment, le règlement eIDAS (règlement (UE) n°910/2014) dont un décret français a été pris au vu de ce règlement (décret n°2017-1416 du 28 septembre 2017 relatif à la signature électronique) et dont le premier article dit ceci : « La fiabilité d’un procédé de signature électronique est présumée, jusqu’à preuve du contraire, lorsque ce procédé met en œuvre une signature électronique qualifiée. » Et l’article 25 dudit règlement européen dispose que : «2. L’effet juridique d’une signature électronique qualifiée est équivalent à celui d’une signature manuscrite ».
On entend par signature électronique qualifiée un type de signature qui est le plus sûr et le plus reconnu juridiquement. Une signature électronique ne pourra être « qualifiée » que sur délivrance d’un certificat par une autorité agréée. Il y a un niveau de sécurisation supplémentaire notamment grâce à la sécurisation des documents via des clés et des procédures de cryptages spécifiques. Ce type de signature peut être utilisé pour des documents à fort taux de risque par exemple des contrats de crédit ou des assurances vie ou pour des transactions réglementées. Cela va être le cas également des commandes publiques.
En ce qui concerne la signature électronique des contrats de commande publique il existe un arrêté du 22 mars 2019 qui dispose en son article 2 que : « I. Les acheteurs, les autorités concédantes et les opérateurs économiques utilisent une signature électronique conforme aux exigences du règlement susvisé, relatives à la signature électronique avancée reposant sur un certificat qualifié ». Et l’article 3 d’ajouter que : « Les formats de signature sont XAdES, CAdES ou PAdES tels que mentionnés aux articles 1 et 2 de la décision d’exécution (UE) n° 2015/1506 de la Commission du 8 septembre 2015 susvisée. »
Enfin, concernant la jurisprudence sur la question de la charge de la preuve de la signature électronique, la jurisprudence a eu l’occasion de s’exprimer plusieurs fois. Dans l’arrêt de la Cour d’Appel de Nîmes du 14 Mars 2019 (n° 17/03531), le débat portait sur une signature électronique utilisée pour conclure deux contrats de location financière. Au visa de l’ancien article 1316-4 devenu l’article 1367 du Code civil, les juges du fond ont estimé que la fiabilité du procédé était « présumée jusqu’à preuve du contraire ». Il semblerait donc que la jurisprudence soit actuellement plutôt favorable à reconnaître la force probante des signatures électroniques.
Concernant la signature qualifiée cependant, c’est « jusqu’à preuve contraire » donc la charge de la preuve est inversée. Cela signifie donc que la charge de la preuve donne l’obligation au demandeur d’apporter la preuve que la signature qualifiée utilisée par le défenseur ne respecte pas les textes en vigueur. Alors la jurisprudence a pu nuancer cela, le simple fait d’utiliser une signature électronique qualifiée ne va pas entièrement dédouaner celui qui l’utilise. Ainsi, un arrêt de la Cour de cassation du 30 septembre 2010, nuançait en disant que bien que la signature qualifiée bénéficie d’une « présomption de fiabilité », il faut néanmoins s’assurer que le processus de création et de conservation de la signature électronique se fasse selon les articles en vigueur. On parle de fichier de preuve qu’il faut pouvoir avoir pour chaque signature électronique (qui décrit normalement l’ensemble des opérations ayant permis la génération de la signature électronique) et constitue le chemin de preuve.
Article écrit par Frédéric, Consultant IT chez COVATEAM
En cette période de confinement, vous faites parties des nombreuses organisations qui ont adopté le télétravail. Vous avez mis à disposition de vos collaborateurs le matériel nécessaire, vous avez fait appel à votre prestataire pour mettre en place un accès sécurisé à vos serveurs et il vous reste à organiser vos réunions.
Nous pouvons vous aider, voici quelques conseils simples à mettre en place :
Avez-vous essayé Teams ?
Quelque soit la solution technique adoptée (Discord, Hangout, Teams, Zoom, …), pour réussir une réunion, il vous faudra suivre quelques règles très simples, pleines de bons sens, mais qu’il me semble utile de rappeler.
Préparer la réunion.
Toutes les réunions se préparent, mais celles à distance en visioconférence, encore plus. Reposez-vous les questions essentielles et communiquez les réponses auprès des participants.
Quel est l’objectif de la réunion ?
Discuter, informer, réfléchir ensemble, prendre des décisions ? En fonction de cet objectif, vous n’organiserez pas la même réunion, vous serez plus ou moins strict sur la durée, les règles de déroulement.
Qui est invité ?
Les personnes invitées sont-elles toutes nécessaires pour cette réunion ? La présence d’untel est-elle pertinente sur tous les sujets ? Vous avez un invité à votre comité de direction. Avec la visioconférence, il est tout à fait possible d’intervenir en cours de réunion, de partir et de revenir. Mais pour cela il faudra un timing quasi parfait !
Techniquement, tout le monde doit être connecté à l’heure. Pour cela, chaque participant doit avoir fait ses tests (connexion et de fonctionnement de son matériel) au préalable et non quelques minutes avant l’heure fatidique.
L’ordre du jour doit être réaliste et réalisable. Si vous avez de nombreux points à aborder, alors faites plusieurs réunions avec des pauses de 15 minutes entre chacune, et encore une fois avec uniquement les personnes concernées.
Pendant la réunion
Il faut un animateur de réunion qui va cadrer les échanges pour éviter les dérives. On aborde un sujet à la fois, on le traite jusqu’au bout et on passe au suivant.
Techniquement, il faut idéalement une caméra par personne et qu’elle soit active pour être en présence. Chaque participant doit couper son microphone quand il ne parle pas pour éviter les interférences inutiles. Il faudra penser à l’activer pour chaque prise de parole.
Il faut garder la concentration de tous. Chaque participant s’isole pour ne pas être dérangé. Les téléphones et boites mails sont coupés. Il est souvent conseillé de ne pas dépasser 1h30 de réunion pour garder la concentration de tous à son maximum. Il n’y a pas de raison de faire différemment pour les visioconférences, mais cela demande encore plus de discipline de la part de tous ! Bien sur, ceci est à pondérer en fonction du type de réunion que vous organisez !
Ce qui peut arriver
A distance, le nombre d’impondérables augmente avec le nombre de personnes connectées.
Dans la situation actuelle, il n’est pas toujours possible de s’isoler totalement, une personne externe peut réclamer l’attention (enfants, conjoints, téléphones fixes, animal de compagnie, …). Si vous savez qu’il y a un risque d’interruption, prévenez vos interlocuteurs en début de réunion. Et quand cela arrive, indiquez si vous risquez d’être occupé de manière prolongée.
Les problèmes de connexion peuvent aussi être important. Si possible prévoyez une seconde connexion (Wifi, Filaire, 4G…), et soyez prêt à passer de l’une à l’autre.
Le débit internet peut aussi être insuffisant et/ou instable. Dans ce cas-là, il sera préférable de couper votre vidéo après avoir salué vos collègues.
Et en ce moment n’hésitez pas à demander si tout va bien à l’ensemble de vos collègues et collaborateurs !
Article écrit par Mathieu
Consultant informatique chez COVATEAM
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